Dany, Technicien de Maintenance, nous partage une partie de sa vie professionnelle et personnelle.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Dany HERVEUX, j’ai 46 ans et je suis technicien de maintenance chez TRICOFLEX depuis cinq ans. J’ai un profil d’électricien, mais je suis assez polyvalent car je fais aussi de la mécanique et de la chaudronnerie.
Après mon BTS mécanique et automatismes industriels, j’ai commencé ma carrière dans le secteur de l’agro-alimentaire. J’y ai travaillé une vingtaine d’année et j’ai occupé diverses fonctions. J’ai commencé en tant qu’électromécanicien, puis j’ai été promu au poste de responsable maintenance adjoint, avant de devenir responsable maintenance travaux neufs. De plus, j’ai aussi été chef d’entreprise en sous-traitance chez KALIZEA, une entreprise basée à Pringy (51).
J’ai ensuite décidé de me rapprocher de mon domicile et j’ai trouvé un poste de technicien de maintenance chez TRICOFLEX.
Peux tu nous décrire ton poste ?
Je travaille essentiellement le matin ou l’après-midi. Je fais du dépannage, du curatif et ça m’arrive d’effectuer des travaux neufs ou encore des améliorations de processus.
Avec quels services collabores-tu ?
Je travaille essentiellement avec la production.
Peux-tu nous parler d’un projet majeur auquel tu as contribué ?
Au début de l’année 2023, j’ai contribué à un projet important : la chaîne de recyclage RTA 2.
J’ai recréé des morceaux de lignes, et ai ajouté une partie refus qui permet de recycler et de retravailler la matière, pour ne pas avoir de perte. Ces modifications ont permis d’obtenir les résultats actuels : une semoule défibrée, une qualité supérieure et une production multipliée par 2.
Je suis content d’être arrivé à ce résultat, on peut dire que ce projet a été le défi majeur que j’ai eu à relever au sein de Tricoflex.
En-dehors des projets, en général si tu es appelé sur une panne, cela se règle facilement ?
Par définition, ça peut durer 30 secondes comme plusieurs semaines ou plusieurs mois. Cela est très variable. Par exemple, si c’est un gros réducteur qui casse, que nous ne pouvons pas le refaire en interne, et qu’il faut sous-traiter, la ligne peut être arrêtée pendant des mois.
Quand tu étais petit, tu aspirais déjà à être technicien de maintenance ?
Mon père avait un métier technique lui aussi, et je bricolais avec lui à l’établi quand j’étais adolescent. J’ai donc toujours été attiré par cette branche et ses nombreux dérivés.
En-dehors du travail, quelle est ton astuce pour te changer les idées ?
Le tir sportif me fait énormément de bien.
Cette pratique n’est pas forcément bien vue, elle est considérée comme dangereuse. Cependant, ce n’est pas l’arme qui est dangereuse, mais l’homme qui l’utilise. Il s’agit d’un sport très encadré en termes de sécurité et les règles sont strictes.
Se concentrer pour réaliser le tir parfait permet de se déconnecter du reste. Il y a la sensation procurée par les tirs mais aussi l’environnement du club où tous partagent une passion commune.
Il y a aussi toute une partie technique : la position de tir, la prise en main mais surtout le rechargement, qui se passe à l’établi. C’est un mélange entre de la chimie et de la maintenance.
As-tu un talent caché ?
Je suis assez bâtisseur dans l’âme, j’ai construit ma maison et certains bâtiments, avec mon père essentiellement : nous formons un bon binôme.
Quelle est ta façon de te motiver dans la vie de tous les jours ?
Professionnellement, je mets certaines pensées de côté et je fonce : c’est de la conscience professionnelle. De plus, les personnes avec qui je collabore sont impliquées et investies dans leur travail. Leur motivation me stimule.
Pour me motiver en dehors du travail, j’écoute de la musique qui bouge, techno, rock ou même des remix décalés.
Si tu pouvais supprimer une tache de ton travail, ce serait quoi ?
Les tâches répétitives. Je suis quelqu’un qui aime la difficulté, c’est plus valorisant pour moi d’arriver à trouver une panne complexe.
Quelles sont pour toi les compétences primordiales pour être technicien de maintenance ?
Être calme et tenace. Je pense que la ténacité est la compétence majeure à avoir pour aller au bout de la panne et ne pas s’arrêter à mi-chemin.
Il y a aussi une partie management. Il faut être à l’écoute de la personne en face pour bien comprendre le problème.
Qu’est-ce que tu préfères chez TRICOFLEX?
Ce qui me plaît, et qui m’a plus dès le départ par rapport à ce que j’ai pu connaître dans l’agro-alimentaire, c’est le fait que nous fabriquons nos produits de A à Z, et que le tuyau emballé, qui sort de l’usine, est le même que celui que nous retrouvons en magasin. C’est vraiment valorisant.